Devant la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Pau, l’anesthésiste belge a reconnu avoir bu de la vodka le jour du drame de la maternité d’Orthez.
Me Courtois, l’avocat de la famille de la jeune femme décédée à la maternité d’Orthez lors de son accouchement, réagit aux nouveaux éléments de l’enquête, et pose la question des responsabilités de l’équipe et de l’hôpital.
Article de presse lié
Orthez : un avocat pour la famille de la mère 
Sud Ouest – 16/10/2014 – Extraits

Le conseil s’interroge sur d’autres responsabilités en plus de l’anesthésiste.
La sœur et les parents de la jeune maman décédée après un accident d’accouchement à Orthez le 26 septembre ont saisi un avocat lundi. Me Philippe Courtois est un spécialiste du droit médical. Il est intervenu dans les dossiers du Médiator ou des prothèses PIP.
« Les parents sont comme le père, explique le conseil. Ils sont dans une douleur inexplicable mais la colère va vite prendre le dessus. » L’avocat s’est entretenu avec ses clients après le passage de l’anesthésiste devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel mardi. Une audience où l’on a appris que la praticienne avait bu le jour de la dramatique opération.
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« Un médecin qui boit, ce n’est pas possible, ça n’existe pas, observe-t-il. On ne peut être qu’atterré parce que l’anesthésiste a déclaré. La famille ne peut pas accepter qu’un médecin dise qu’il était à 70 % de ses capacités parce qu’il a bu. Ces propos les ont choqués. »
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