Trois cadres de la société Poly Implant Prothese sont mis en examen pour blessures involontaires et manquement une obligation de prudence ou de sécurité.
La société varoise PIP fabriquait jusqu’au mois de mars 2010, les prothèses mammaires défectueuses.
Il s’agit de la directrice qualité, du directeur produits de PIP et du directeur technique, qui ont été mis en examen, respectivement, les 21, 22 et 23 février 2012.
Ces trois collaborateurs de Jean Claude MAS ont également été placé sous le statut de témoin assisté pour le chef d’homicides involontaires.
Pour Maître Philippe COURTOIS, avocat de l’Association de défense des porteuses de prothèses de la marque PIP, ces nouvelles implications « sont logiques ».
Le président et fondateur de la société de prothèses mammaires PIP (Poly Implant Prothese) Jean Claude MAS ainsi que le président du Directoire, Claude COUTY ont déjà été mis en examen au mois de janvier.
Pour rappel, il y aurait dans le monde 400 000 personnes porteuses de prothèses suspectes produites par l’entreprise PIP.
Il y a environ 30 000 porteuses de ces prothèses PIP en France, dont 10 000 ont déjà bénéficié d’un retrait de leurs implants.
Le ministre du travail, de l’emploi et de la santé préconise ces opérations de retrait d’implants mammaires.